18 avril 2013
Abysses turquoises
Je suis fatigué d'avoir trop chanté,
Je virevolte et je tombe d'un rapide trait,
Gourd et guère chanceux dans mes vœux changeants.
De mon bel arbre comme la feuille d'automne,
Emporté vers un avenir qui tonne,
Je chute vers d’autres étages en voletant.
Ce sont les sons lancinants qui résonnent
D'octave grave en octave plus monotone,
Sèche ou gelée est la sève d'antan.
Espoir et ultime cri du naufragé,
Pour ne pas sombrer dans l'éternité,
Je songe à son regard turquoise troublant.
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