3 avril 2013
Dos à Thau
Sur le bord de Thau, bleues, rouges ou d’autres couleurs
Les petites maisons de pêcheurs s’assemblent
D’une sidérante harmonie que l’on contemple
Dos tourné au bassin des ostréiculteurs.
Et dans le lointain, Sète la mégalopole
Semble de lumières la ville qui a fait naître
Le poète polisson aux sons mal à connaître
Et aux paroles qu’on n’apprend pas à l’école.
Pas de cimetière méditerranéen,
Juste une bêche pour creuser un trou isolé,
La tête baissée et le crâne giflé par les miens,
Il me faut mourir avec l’idée d’où je vais.
K.R.
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